Ça y est ! Hier, en avant-première du Los Angeles Auto Show 2018, Jeep a dévoilé sa future Jeep Wrangler 2018, nom de code JL.
La remplaçante de la JK actuelle reposera sur un « bon vieux » châssis à échelle séparé. Toutefois, ce dernier sera 100 % inédit. De même, la caisse de ce futur modèle fera la part belle à l’aluminium pour une question de poids. Niveau ponts, la remplaçante de la Wrangler actuelle se verra équipée deux essieux rigides. En l’occurrence, deux Dana « new generation » offrant une réduction en 3,45 :1. très probablement, un Dana 44 à l’arrière et un Dana 30 à l’avant vu que, dans son communiqué, Jeep précise que les JL Rubicon reposeront sur deux Dana 44.
Sous le capot, à son lancement aux États-Unis, la nouvelle Wrangler sera proposée avec deux motorisations essence. Tout d’abord, le V6 Pentastar 3,6L de 285 chevaux que les possesseurs de JK connaissent déjà et qui sera reconduit sur la JL. Ensuite, et c’est l’autre grande nouveauté de la Wrangler 2018, elle sera disponible avec un 4-cylindres en ligne 2L turbocompressé de 270 chevaux. Equipé d’un alterno-démarreur de 48V, certains journalistes américains y ont vu un début d’hybridation de la Wrangler. Tout faux ! L’unique rôle de cet équipement : servir au start and go du 2L. En fait, il existera bel et bien une Wrangler Hybride. Mais, elle n’arrive sur le marché en 2020. En sortie moteur, les jeepers américains auront le choix entre une BVA 8-rapports ou une boite manuelle à 6 rapports. Naturellement, un bloc diesel, à savoir un V6 3L EcoDiesel de 260 chevaux, viendra compléter cette offre… mais pas avant 2019 !
Coté finition, les 3-portes seront disponible en Sport, Sport S et Rubicon alors que les modèles 5-portes ( baptisés JLU pour JL Unlimited) seront proposés en plus en finition Sahara.
Seule véritable surprise à la lecture de ce press kit, il semblerait qu’en finitions Sport et Sahara, la remplaçante de la Wrangler actuelle se verra équipée d’un transfert Command-Trac inédit offrant une réduction en 2,72 :1, mais surtout une position « 4H auto ». Résultat, les trois quart du temps, la JL sera en propulsion. Mais, si son conducteur bascule le levier du transfert en position 4H auto, la Wrangler 2018 se transformera automatiquement en 4-roues motrices en cas de perte d’adhérence des roues arrière.
À noter que les Finitions Rubicon ne bénéficieront peut-être pas de ce nouveau transfert si l’on se fie aux photos dévoilées. Par contre, en lieu et place, ces versions se verront équipées d’un transfert Rock-Trac offrant une réduction en 4 :1. Autre singularité des versions Rubicon, leurs ponts renfermeront des différentiels à blocage électriques ainsi que des couples coniques en 4,1 :1.
Voilà pour les principales caractéristiques de la Wrangler 2018 qui sera commercialisée aux États-Unis. Attention toutefois, il n’est pas sûr que nous aurons droit à la même Wrangler de notre coté de l’atlantique. Déjà car Jeep ne pourra jamais homologué sa JL avec ses pare-chocs métalliques, ni avec ses clignotants en bout des élargisseurs d’ailes avant. Du coup, au minimum, la future remplaçante de la JK devra évoluer sur ces points. Ensuite, côté motorisation, est-ce que Jeep importera les deux motorisations Essence. Pas sûr ! Enfin, au vu du futur malus écologique, est-ce que Jeep ne remplacera pas le V6 Ecodiesel par un bloc de cylindrée moindre ?
En attendant de découvrir plus en détail la nouvelle Wrangler 2018 dans sa livrée US dans le prochain numéro d’Offroad 4x4 Magazine, voici quelques photos des finitions Sahara et Rubicon.
La Jeep Wrangler JL 2018 Finition Sahara
La Jeep Wrangler JL 2018 Finition Rubicon
Retrouvez l'essai complet de la Wrangler JL dans le numéro 32 d'Offroad 4x4 Magazine.