En ce lundi 6 janvier, s’est courue la deuxième partie de l’étape « 48 heures Chrono ». Une seconde journée de course sans assistance qui a souri à Yazeed Al-Rajhi (Toyota Overdrive) puisque, malgré une pénalité de 2 minutes pour excès de vitesse à l’arrivée, le pilote saoudien a signé le meilleur temps du jour. Il devance son coéquipier Hank Lategan (Toyota Gazoo Racing) qui en profite pour prendre la tête du classement général. Troisième de ce stage 2, Nasser Al-Attiyah fut un temps crédité du deuxième chrono mais une pénalité de 4 minutes pour excès de vitesse et un souci de direction assistée dans les derniers kilomètres lui firent perdre une place.
La belle performance du jour est à mettre au crédit de Mathieu Serradori. Au volant de son nouveau Century 4-roues motrices, le pilote français manque le top 5 du jour pour moins de deux minutes. De bons augures pour la suite !
Pour sa part, en terminant sixième à 11 minutes, Sébastien Loeb a « réussi » l’exploit de reprendre 18 minutes aux leaders au cours de la journée pour s’installer à la 6ème place du général avec 18'56 '' de retard. Ce n’était pas gagné au lever du jour suite à ses soucis de refroidissement de la veille qui lui avaient fait perdre plus de 35 minutes sur les leaders. Le nonuple champion du monde conserve donc toutes ses chances de victoire finale.
L’Alsacien devance le premier représentant du Team Ford M-sport, à savoir le Raptor du Suédois Mattias Ekström (5e, + 13'16 ''). Vint ensuite le Toyota de l’Australien Toby Price.
Parmi les grands perdants de cette étape marathon, Carlos Sainz a lâché plus d’une heure et demie sur la tête du classement. Il faut dire aussi que, suite à son tonneau d’hier, El Matador a roulé sans pare-brise toute la journée. Autre grand perdant de cette étape, le Sud-Africain Giniel de Villiers s’est fait surprendre par une saignée en fin de spéciale… au même endroit que son jeune coéquipier sud-africain Saood Variawa. Il lui fallut plus de 2 heures et 20 minutes pour réparer son Hilux et reprendre sa route. De son côté, Cristina Guteirrez a dû « sortir de la spéciale » suite à un souci mécanique. Idem pour Nani Roma qui revint au bivouac tracté par son camion d’assistance.
Pour leur part, avec une Mini débarrassée de la majorité de sa carrosserie, Guerlain Chicherit franchit la ligne d’arrivée avec plus d’une heure de retard sur Yazeed Al-Rajhi tandis que Guillaume de Mevius accusa un retard de plus de 2 heures et demie suite à des soucis de roulements sur ses trains roulants.